D’après Célestin Port :

La paroisse de Saint Rémy en Mauges semble antérieure à 1010. En 1058, on la dénomme le Bourg des Mauges. Ce n’est qu’au XVIème siècle, que le bourg s’appelle Saint Rémy en Mauges.

Le bourg de Saint Rémy en Mauges est situé sur un haut plateau (109 m sur 54 m) incliné vers le nord.

 

Le ruisseau de la Trézenne forme presque tout le long, la limite vers l’Ouest entre le Fuilet et vers le nord entre la Boissière, jusqu’à son confluent dans l’Evre, qui forme la limite orientale. Naissent sur le territoire de la commune : les ruisseaux de la Coreillère et du Tremblay, affluents de la Trézenne et les ruisseaux de la Croultière et de la Voie ou de Saint Rémy, affluents de l’Evre.

Le ruisseau de la Trézenne faisait tourner deux moulins, le Moulin Pichon et le Moulin Neuf. Le ruisseau de la Coreillère actionnait celui de la Coreillère et de la Voie, les deux moulins de la Voie (le Moulin-haut et le Moulin-bas).

En 1878, la partie neuve de Saint Rémy en Mauges s’est installée sur la route départementale, le vieux groupe restant aux abords de l’Eglise.

A l’époque de Monsieur Julien BREHERET, maire de 1830 à 1843, la commune devint plus petite. Par ordonnance royale du 27 septembre 1833 sous Louis-Philippe BOHARDY, la Roche, la Gagnerie et la Roullière sont enlevés de Saint Rémy en Mauges au profit de Montrevault, au point de vue civil.

Plus tard, par ordonnance de Monseigneur ANGEBAULT en date du 4 janvier 1866, ces lieux-dits sont rattachés à la paroisse de Montrevault, après accord enfin réalisé entre les deux curés.

  

La Mairie

Construite en 1859, en même temps que l’école publique pour les garçons. Elle subit plusieurs aménagements importants dans ces locaux administratifs en 1985 puis en 1993.

 

Quelques dates

1926 – Installation de la cabine téléphonique et de l’agence postale sur la place du commerce.

1927 – Le lavoir public (très utilisé) est restauré et couvert.

1929 – L’éclairage public est installé dans les rues du Bourg et on commença l’électrification

            des fermes en 1931.

1939 – 360 réfugiés arrivent de Paris et l’Etat-major de l’armée Allemande s’installe au

            château le 20 juin 1940 pour 4 ans.       

1984 – Construction de la salle polyvalente du Souchay.

1985 – Mise en place de la cantine sur le site du Souchay.

1992 – Extension de la salle polyvalente.

2008 – Construction de l’accueil Périscolaire.

 

Les Maires depuis 1801

1801 à 1818      Jean-Pierre DAVIAU

1818 à 1830      Louis DANDE

1830 à 1943      Julien BREHERET       

1843 à 1848      René DUPONT                      

1848 à 1861      Louis GUILBAULT

1861 à 1874      Louis BREHERET

1874 à 1884      Baron Raoul DE VILLOUTREYS

1884 à 1891      Jacques CHENE

1891 à 1903      Pierre CHENE

1903 à 1922      Baron Jacques DE VILLOUTREYS

1922 à 1950      Jean LÉPINE 

1950 à 1959      Joseph COLAS

1959 à 1983      Gustave MARY  

1983 à 1989      Joël ROLLAND

1989 à 2014      Louis VINCENT

2014 à ....           Christophe CHENE

 

L’Ecole

La Mairie fut construite en 1859, avec une salle d’école publique pour les garçons. La classe se faisait dans la grande salle de la Mairie. Elle fonctionna jusqu’en 1886, date à laquelle fut construite l’autre école publique. Cette école, il y a quelques années, servait de garderie.

En 1859, les filles n’avaient pas encore d’école. On leur bâtit en 1864, une école communale. C’est à cette époque que vinrent à Saint Rémy en Mauges les sœurs de Saint Charles d’Angers.

En 1902, l’école des filles devint école libre.

 C’est en 1931 que fut fondée l’école. Les locaux servaient de salles de patronage depuis 1908. Les premiers enseignants furent l’Abbé JEANNEAU aidé par Monsieur Jean BOURGET.

 Parmi les enseignants que compta l’école l’un d’entre eux fut nommé évêque. Il s’agit de Monseigneur BREHERET qui devint secrétaire de l’Enseignement Libre pour tout le département et qui fut ensuite évêque de Cahors.

 

Bâtiments

La plus vieille maison de Saint Rémy en Mauges se trouve à la Choisière, elle fut bâtie en 1445, c’était une annexe du château du Plessis-Clérembault lui-même datant de cette époque.